Ruelles fleuries où l’on se retrouve pour partager un repas ou pour un après-midi shopping relax, Jaegu est l’épicentre culturel de Nayong. Elle est l’adorable et ce, depuis les années 70. Chacun se rue pour visiter la grande place où les restaurants familiaux servent des repas traditionnels ou exotiques ou encore pour acheter un bijou introuvable dans le reste du pays. Jaegu est le lieu des trésors, là où collectionneurs et antiquaires trouvent leur bonheur. Puis si vous avez goût pour les parfums, diverses parfumeries vous proposeront des modèles exclusifs.
Dans une ambiance calme et sereine, le quartier a su se faire havre de paix pour ceux qui aime le silence … et les boissons chaudes. Plusieurs salons de thé ont planté leur première pierre dans le coin et ce n’est pas pour déplaire les passants qui, souvent, s’arrêtent le temps d’une tasse et de quelques gâteaux secs. Si l’on va jusqu’au bout de la rue principale, se trouve le cimetière de Geoju ainsi que plusieurs entreprises de pompes funèbres et fleuristes. Histoire de ne jamais manquer de rien lorsqu’on est dans les parages. Certaines personnes disent que des esprits rôdent dans les rues lorsqu’il est tard, raison pour laquelle Namgye est un quartier absolument vide lorsque le soleil se couche.
Grande artère coupant le district en deux, Baegu street est une veine vitale de la ville de Geoju. On y retrouve hôpital et cliniques, cabinets de médecins en tous genres, maisons de retraites et hôpitaux psychiatriques. Il ne s’agit pas d’un endroit où l’on aime s’attarder –et ce, malgré les nombreux parcs- mais Baegu street reste la route la plus empruntée et la plus active de la ville. Elle se termine au pont de Geoju liant Oshioyong au reste de la ville.
Marché traditionnel dans lequel se dresse des stands innovateurs, supérettes ouvertes jours et nuits, commerçants indépendants tels que primeurs, vendeurs de légumes et autres denrées que l'on qualifie de fraîches et de bonne qualité ; voilà de quoi se compose essentiellement Geumam. Et chacun surfe sur la popularité du marché de Geumam pour faire tourner son commerce, ajoutant à leur clientèle fidèle les touristes de passage.
Il faut sortir la tête de l’eau tiède et confortable des maisons pour se rendre compte de la richesse culturelle offerte à des prix abordables par la ville Geoju ; musées et galeries d’art, bibliothèque gratuite pour les habitants de Geoju –tous quartiers confondus-, cinéma avec abonnement à prix très réduits pour les étudiants et lycéens, bars où l’on se voit offrir une bière si cette dernière est commandée en anglais et bien d’autres surprises vous attendent à Unchiyon. Élu endroit le plus branché et fréquenté par la jeunesse bohême, Unchiyon brise les préjugés de Nayong en offrant une possibilité d’ouverture d’esprit, une invitation à prendre goût aux arts. On retrouve également à Unchiyon la salle d'expositions qui accueille des salons attirants des milliers de personnes venant d'ici et d'ailleurs.
Jolies résidences aux maisons spécialement pensées pour accueillir des familles nucléaires de 2 à 3 enfants, on y retrouve essentiellement des familles aux revenus moyens à moyens hauts. Parfois, dans les maisons habitent des familles trop grandes qui se tuent au travail et refuse simplement de se faire déporter dans les HLM de Yangsu. Ici, on jure qu’il n’y a pas de bruit la nuit et que le ciel reste éclairé par les seules étoiles accompagnées de la lune. Ici, on jure qu’il fait bon vivre, quartier normal, familles normales, comme ces belles familles des dramas américains.
Mugju, ou la place des belles comme ils l’appellent dans le coin, possède la plus vieille école du pays ; une école d’infirmière qui a inspiré la construction d’une université pour femmes, parce que les femmes ne sont pas toutes destinées à devenir infirmière, n’est-ce pas ? Ce sont donc les rires fluets qui décorent ces rues habitées essentiellement par des femmes, des étudiantes. Trop souvent, on y voit des groupes de garçons s’y attarder pour pouvoir constater de leurs propres yeux l’existence d’un tel endroit.